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La
compagnie
artistique

Cimi est un jour du calendrier Maya qui signifie "enlaceur des mondes". Enlaceur du visible et de l'invisible, du masculin et du féminin, du passé et du futur, de la vie et de la mort.

Gabriel Jordan et Carmen Samayoa -  La Femme Squelette

Les artistes, Gabriel Jordan et Carmen Samayoa se sont rencontrés à la MJC de Pamiers.

Gabriel, argentin, habite en France depuis 2008. Carmen exilée du Guatemala, habite en Ariège depuis 1994. Il est musicien, compositeur, elle est comédienne, danseuse.

En tant que latino-américains ils partagent le besoin de fouiller dans des origines niées pendant des siècles d'oppression et de racisme. Pas pour idéaliser le passé mais pour honorer, équilibrer et célébrer le métissage qui les nourrit.

Ils s'expriment par la biais de la musique, la danse qui amène la poésie, les mots qui deviennent conte.

Leurs spectacles, leurs animations, cherchent à créer un pont entre l'Amérique latine et l'Europe. Un pont pour aller et venir , un pont pour enrichir, confronter et transformer le regard que chaque coté de l'atlantique a de “l'autre”. Il s'agit de renforcer notre humanité commune dans le respect de la diversité.

Carmen Samayoa

Carmen s’est initiée à la danse et au théâtre au Guatemala, son pays natal. Danseuse au « ballet Guatemala », elle participe aussi à des troupes de danse contemporaine et de théâtre populaire.

En 1980, contrainte par les intimidations policières, elle quitte son pays avec Teatro Vivo, la troupe qu'elle a fondée avec d’autres jeunes danseurs et comédiens. Elle sème alors ses créations, entre théâtre et danse, aux U.S.A., en Amérique Latine, au Canada, en Europe …

Depuis 1994, au terme d’une longue itinérance, Carmen vit en Ariège. À la recherche d’un langage poétique simple, fondé sur la gestuelle, le vocal, les ambiances visuelles et sonores, Carmen crée une relation généreuse et interactive avec le public.

Biographie

Carmen Samayoa est née au Guatemala où elle a grandi dans une « atmosphère familiale pleine de musique et de danse mais aussi d’histoires, drôles, satiriques ou tendres ». Dès l’âge de neuf ans, elle décide qu’elle sera danseuse. Inscrite par sa mère à l’école nationale de danse, elle apprend le ballet classique selon les critères occidentaux. Mais à vingt ans, elle s’inscrit à un cours d’expression corporelle qui lui permet de « découvrir l’Amérique », un chemin vers une expression artistique qui s’enracine dans l’histoire de son peuple et révèle les injustices qui l’oppriment.

C’est ainsi que va naître en 1977, la troupe du « Teatro Vivo »  avec d’autres jeunes danseurs et comédiens qui, comme elle, engagent un parcours artistique et militant à la recherche de leurs racines, pour témoigner d’une réalité sociale passée sous silence et étouffée par le Pouvoir.

Pour Carmen c’est la possibilité de faire le lien entre son cœur, son corps et son esprit, entre conscience individuelle et collective, entre développement personnel et implication sociale.

Inspirées de la réalité guatémaltèque, les créations et les ateliers organisés par la compagnie Teatro Vivo dans les écoles, les bidonvilles ou les syndicats, sont très vite considérées comme subversives par le gouvernement militaire et répressif qui régit le Guatemala dans les années quatre-vingt.
Craignant pour leur liberté et pour leurs vies, ils sont contraints de s’exiler comme des milliers d’autres personnes dans ces années terribles.

En juillet 1980, Carmen et ses amis de la compagnie se réfugient au Mexique, sans savoir si ils pourront rentrer un jour chez eux. C’est le début d’une longue itinérance qui va la conduire aux États-Unis, au Canada puis en Europe où les réseaux de solidarité avec l’Amérique Centrale se mobilisent pour accueillir les réfugiés politiques obligés de fuir leurs Pays.
Mais c’est aussi le début d’un parcours artistique qui va se nourrir des cultures, des rencontres, des solidarités et des amitiés d’un exil cruel dont la blessure ne se refermera jamais complètement.

Le Teatro Vivo est invité à jouer en Suède, puis enchaîne les tournées en Espagne, en Suisse en Allemagne, en Autriche où leur message trouve une véritable audience dans les milieux militants.

Mais c’est la France qui offrira finalement à Carmen un statut de réfugiée politique en 1983. Elle y apprend le français à l’université puis quitte Paris pour l’Ariège où un ami lui propose une maison dans un paysage qui lui rappelle un peu ceux de son enfance.

Elle va dès lors y développer de nombreux projets, des créations originales, seule ou avec d’autres, des cours de théâtre, des ateliers d’expression corporelle. Son travail fait l’éloge de la diversité et s’attache toujours à créer des liens entre les personnes, des ponts entre les cultures.

Dans ces spectacles, elle fait revivre des contes, des mythes et des musiques puisés dans les racines afro-amérindiennes de l'Amérique Latine.

Associée depuis 2010 avec le musicien argentin Gabriel Jordan, elle  crée la compagnie «CIMI' Mondes » tout en animant par ailleurs l'association « regards de femmes ».

Pour autant le Guatemala occupe toujours autant de place dans son cœur et son esprit. Elle y retourne chaque fois que cela lui est possible, organise avec le « collectif Guatemala » des rencontres en Ariège avec les femmes guatémaltèques qui se battent toujours là bas pour leurs droits et leur dignité et elle rêve de pouvoir aller y jouer ses dernières créations.

Créations
  • 1977 comédienne dans "Pisto" création collective texte et mise en scène F. García Muñoz.
  • 1978 comédienne dans "El Mundo de los Burros" création et mise en scène collectives.
  • 1979 comédienne dans "Tzulumanachi" musique - action de Joaquin Orellana.
  • 1980 comédienne dans "Los Unos y los Otros" création et mise en scène collectives.
  • 1982 comédienne dans "La Autopsia" de Enrique Buenaventura, mise en scène Helios Hernández.
  • 1984 comédienne dans "La Frontera" création collective mise en scène Edgar Flores.
  • 1986 comédienne dans "La Femme Seule" et "Le Reveil" de Franca Rame et Darío Fo mise en scène P. Varona et F. García-Muñoz.
  • 1987 comédienne dans "Ixok" mise en scène Edgar Flores.
  • 1988 comédienne dans "Tropical Connection" mise en scène Edgar Flores.
  • 1994 comédienne dans "Ay Ay Ay Café" mise en scène Edgar Flores.
  • 1998 comédienne dans "Chocomania" mise en scène Edgar Flores.
  • 2004 "Kohlhaas", mise en scène Stefano Mengarelli / création, comédienne.
  • 2007 "L'accord'ange" mise en scène J. Ribonni / création, comédienne.
  • 2008 "La femme squelette" / création, danseuse, comédienne.
  • 2011 "l’illusion du serpent à deux têtes", par "les enlaceurs de mondes", musicien Gabriel Jordan / création, danseuse, comédienne.
  • 2012 "Pourquoi le lapin a-t-il de grandes oreilles ?" par "les enlaceurs de mondes", musicien Gabriel Jordan / création, danseuse, comédienne
  • Liste à mettre à jour !

Film réalisé par Caméra au poing pour la Télé Buissonnière, média documentaire participatif en Ariège.

Gabriel Jordan

Chanteur, guitariste, percussionniste et compositeur, il évolue dans des formations musicales de genres différents.
Imprégné de musiques d’Amérique Latines, de la baguala à la musique assistée par ordinateur, il crée un environnement musical original dans les spectacles. Gabriel a quitté l’Argentine en 2007 pour s’installer en France.

Biographie

Né en 1977 à Mendoza, en Argentine. Gabriel Jordan a grandi au pied des Andes, dans cette ville-oasis au milieu du désert. Une ville qui borde la frontière avec le Chili et s'incline devant le plus haut sommet de la chaine, l'Aconcagua. Adolescent, il part à l'ascension de ces mastodontes des Andes. Il ne sait alors pas encore que plus tard, il sera musicien, que ses solitudes et couleurs en haut des sommets l'inspireront dans ses compositions, et que de ces ascensions, il gardera une increvable persévérance. C'est sur le tard, à l'âge de 20 ans que la musique arrive à lui, par le biais du rock et deux ans après, il joue déjà ses premières compositions.

Gabriel « peint avec des sons » des atmosphères, des moments vécus, la présence des autres. Son univers est à fleur de peau, puissant, profond.

Guitariste, chanteur, musicien, oui… mais c’est sans doute le mot « compositeur » qui le définit le mieux.
Compositeur pour le théâtre, avec des musiques jouées en live avec une conteuse au sein de la compagnie Cimi Mondes depuis 2009.
Compositeur pour ses propres projets, comme Las Manos Raices, ou encore le duo Antacanto.
Compositeur, enfin, pour des projets de films, documentaires et tous projets qui se nourrissent d’une création sonore.

Argentin en France depuis dix ans, Gabriel a grandi à Mendoza, ville oasis au milieu du désert. Adolescent, il part à l’ascension des mastodontes des Andes. Il ne sait alors pas encore que plus tard, il sera musicien, et que ses solitudes et couleurs en haut des sommets l’inspireront au plus profond de sa musique. C’est ce qu’il nous livre dans Las Manos Raices, son premier disque solo sorti en mai 2019.

Créations
  • 1999 - Aguaniño Rock
  • 2002 - La carne negra Rock-Latino
  • 2004 - Zenta Trio Musiques Sud-américaines
  • 2010 - L'illusion du serpent à deux têtes, Musique Originale - Cie Cimi Mondes 
  • 2012 - Pourquoi le Lapin a-t-il des grandes oreilles ? Musique Originale - Cie Cimi Mondes 
  • 2013 - Orchestre "Ensemble sur 6 cordes" Chef d'orchestre de guitares
  • 2013 - Tam Tam caché Musique Originale - Cie Cimi Mondes 
  • 2015 - Las manos raíces, Musique originale et musique traditionelle argentine
  • 2015 - Antacanto, musique traditionelle argentine
  • 2016 - Steelson Guaraní, Rock métissé.
  • 2016 - Galeano, sur le fil de ses mots, Musique Originale - Cie Cimi Mondes
  • 2021 - Rolando Rolán et Canario -Tangos, sambas, boléros - Chanteur
  • 2023 - Gabriel Jordán - une musique d'Argentine. Musique originale
Compagnie

Cimi'Mondes

CIMI'mondes est basée à Pamiers en Ariège (09100).

L'association a pour partenaires : la mairie de Pamiers, le Conseil Général de l'Ariège, la MJC de Pamiers et sa radio Oxygène FM, la médiathèque de Pamiers….