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Galeano
sur le fil de ses mots

  • 60 minutes - Version intégrale
  • 40 minutes - Version courte pour public scolaire

Tout public à partir de 13 ans
Public scolaire

picto langue

Français | Espagnol

  • Carmen SAMAYOA - Danseuse, comédienne
  • Gabriel JORDAN - Musicien, compositeur

« Voici un spectacle “sentipensant” ! Pour réfléchir avec notre coeur et sentir avec notre tête...
C’est ce que nous invite à expérimenter Eduardo Galeano, écrivain et penseur uruguayen encore trop peu connu en France.
Cette création contée en musique nous amène sur les chemins de ses mots et de sa pensée.
Pour parler d’amour, des origines du monde, de justice sociale, mais aussi de football ! »

Après la mort d’Eduardo Galeano* nous nous sommes sentis un peu orphelins. Pour nous, il était une référence, une lumière, un guide. Nous guettions toujours sa dernière publication, son dernière livre, la dernière traduction. Où allions nous maintenant chercher ses mots pleins de sagesse ?

Heureusement son oeuvre est vaste, il suffit de se replonger dans ses livres pour sentir à nouveau son souffle, ses mots qui résonnent dans nos coeurs longtemps après les avoir lus. Ses textes nous avaient déjà inspirés et nourris deux de nos créations précédentes. Nous constatons que comme lui-même l’a dit en parlant de Mario Benedetti, son ami poète disparu avant lui, « il continue à être ici, ici même où nous sommes ».

Pour nous souvenir, (se souvenir : du latin re-cordis, repasser par le coeur) pour qu’il continue à passer danns nos coeurs, pour lui rendre hommage, nous nous sommes décidés à lui dédier un spectacle bâti exclusivement avec ses textes.

Nous avons donc choisi une petite poignée parmi ses nombreux écrits. Puis, avec la musique, on raconte, on tisse, on trame une courte promenade avec "GALEANO, sur le fil de ses mots."

* Eduardo Galeano, journaliste, chroniqueur et écrivain uruguayen (1940 - 2015), auteur entre autres des « Veines ouvertes de l’Amérique Latine », des « Paroles vagabondes », du « Livre des étreintes » ou encore de « Mémoire de feu », a su mieux que quiconque évoquer « la mémoire volée de l’Amérique Latine, cette terre méprisée que je porte en moi ».

Un spectacle profond, drôle et émouvant, accessible à tous les publics.

Dans la bouche de Carmen Samayoa, les mots de Galeano*, histoires de sagesse et d’espoir, nous embarquent avec poésie, humour et lucidité depuis l’origine du monde jusqu’au Paradis « sens dessus dessous », en passant par la Coupe du Monde de football, le feu qui se transmet au creux des mains des femmes et les « pauvres qui ne savent même pas qu’ils le sont ».

Des mots colorés et enchantés par la guitare de Gabriel Jordan qui nous donnent à ressentir avec nos ventres autant qu’à penser avec nos têtes, qui nous apprennent au passage comment boire le Maté et comment embrasser (étreindre) son prochain et nous offre « le droit de rêver » à un monde à l’envers.